Un homme de 42 ans était à la barre du tribunal correctionnel de Clermont, le 3 mars. Il a refusé d’admettre avoir commis les faits qui lui étaient reprochés. Pressions psychologiques, menaces et extorsion : pour lui, ce ne sont que des balivernes.
Près de 5 800 messages
La victime, son ex-compagne souffrant d’une maladie dégénérative, a été sous menace constante pendant les six mois d’extorsion. Elle aurait reçu pas moins de 5 800 messages et plus de 600 appels de sa part. Bien que le prévenu se défende en évoquant son addiction et sa schizophrénie, et qu’il affirme "avoir changé", il a été diagnostiqué par un expert et a entamé un parcours de soin.
La condamnation
Au final, le tribunal a suivi les réquisitions du procureur de la République. Le quadragénaire a été condamné à douze mois de prison, dont la moitié assortie d’un sursis probatoire pendant deux ans, la partie ferme étant aménageable. Il devra rembourser les 10 893 euros qu’il avait extorqués à sa victime, et verser 2 000 euros au titre de préjudice moral.