En octobre 2021, le prévenu était en garde à vue pour le meurtre de son voisin. Et durant sa détention provisoire il avait accusé quatre femmes gendarmes de l'avoir violé et agressé sexuellement. Il a dit s’être fait attacher dans une pièce, bander les yeux, puis abuser sexuellement. Les accusations ont été rejetées et l’affaire classée sans suite et après une enquête, le septuagénaire a été jugé pour dénonciation calomnieuse.
Condamnation
L'homme, qui a déjà été condamné, en décembre dernier, à seize ans de réclusion criminelle pour le meurtre de son voisin, avait maintenu ses accusations durant l'enquête et au tribunal. Une expertise psychiatrique a révélé, chez l’homme de 76 ans, une personnalité paranoïaque. De leur côté les militaires concernées ont fermement contesté les faits, qualifiant les accusations de totalement infondées.
Le tribunal a finalement prononcé une peine de six mois de prison avec sursis pour le septuagénaire, qui devra également verser 600 euros de dommages et intérêts à chaque gendarme impliquée à tort.