L’enquête de l’association L214, publiée le 13 mars, révèle des cruautés dans 8 élevages de cochons situés en Bretagne.
À travers de nombreuses images, vidéos et photos, les conditions de vie déplorables des animaux se révèlent. Les images montrent des situations dramatiques : les truies sont enfermées dans des cages, tous les animaux ont la queue coupée, des animaux sont blessés ou malades et laissés sans soins, certains sont à l’agonie, d’autres déjà morts.
L214 a porté plainte contre ces élevages pour "mauvais traitements".
E. Leclerc appelé au changement
L’association appelle le géant de la grande distribution E. Leclerc, à respecter les critères du Pig Minimum Standards (interdiction des mutilations pratiquées sur les cochons, la mise en place d’enrichissements comme de la litière, fin de l’enfermement des truies reproductrices en cages individuelles, respect strict de la réglementation dans les élevages porcins).
Pour Ambre Bernard, chargée de campagnes agroalimentaires pour L214 : "Michel-Édouard Leclerc (PDG de E. Leclerc ndlr) n’a plus d’excuses ! Son entreprise doit enfin prendre ses responsabilités en refusant les pires pratiques en élevage porcin et en s’engageant à respecter les critères du Pig Minimum Standards".
Mobilisations des militants
Les militants se mobilisent partout en France devant 38 magasins de l’enseigne.
À Clermont-Ferrand, le rendez-vous est donné devant le Leclerc de la Pardieu, samedi 15 mars entre 15 et 17 heures. Ils brandiront une banderole "10 élevages, 10 scandales, 0 engagement : c’est ça, la cruauté à prix E. Leclerc" (10 élevages, car l’association en avait déjà dénoncé deux autres l’an dernier).
Ils distribueront de faux catalogues promotionnels donnant à voir aux clients la réalité des conditions de vie des cochons élevés pour E. Leclerc. Les consommateurs seront par ailleurs invités à afficher leur opposition aux pratiques de l’enseigne en apposant sur leur caddie un panonceau "Pas d’accord avec E. Leclerc sur les conditions d’élevage des cochons".
