Ce jeudi 20 mars, les syndicats majoritaires CFE-CGC, CFDT et Sud annoncent avoir trouvé un accord avec la direction de Michelin. Un plan social destiné aux 1.254 salariés licenciés des usines de Vannes (Morbihan) et Cholet (Maine-et-Loire). L'accord devrait être signé par les trois acteurs syndicaux ce lundi 24 mars. La CGT (syndicat majoritaire à Vannes et Cholet) refuse de signer l'accord.
Aide à l'emploi, préretraite et indemnité
Le plan social négocié entre les partenaires sociaux et la direction comprend un accompagnement pour les salariés. La mobilité pourra se faire en interne, avec un poste équivalent dans une autre usine par exemple. Ou en externe avec un accompagnement dans la recherche d'un nouveau poste. C'est le cas de 900 personnes sur les 1.254 licenciés.
Certains salariés pourront également partir en préretraite. Les salariés pouvant bénéficier d'un départ en retraite à taux plein d'ici au 1er janvier 2031 pourront être dispensés d'activité pour deux tiers du temps de travail, rémunérée à 75% du brut.
Concernant le calcul de l'indemnité de départ en cas de mobilité externe, le plan social prévoit une indemnité supra-légale. L'indemnité forfaitaire sera de 40.000 euros bruts, une majoration de 1.250 euros par année d'ancienneté et en fonction de l'âge (entre deux et six mois de salaire).
Pour ce qui est de la mobilité en interne, le groupe Michelin prévoit des aides au logement ou encore l'accompagnement des conjoints et des enfants.