Par tout temps, une centaine d’employés se relaient nuit et jour afin d’exprimer leur mécontentement auprès de la nouvelle direction. A l’origine, Beuralia est un site de fabrication de beure appartenant à la coopérative laitière Sodiaal. En juillet 2015 cette dernière a fusionné avec l’entreprise Candia, supprimant les accords négociés avec Beuralia auparavant ; les salariés déclarent en effet : « Ces accords propres à Beuralia, ils étaient issus de 10 à 15 ans de négociations ici. Aujourd'hui, concrètement, on perd le paiement d'heures travaillées de nuit et d'heures supplémentaires et on nous impose plus de flexibilité dans les horaires […] Les conditions de travail sont de pire en pire depuis le rachat. Il y a de plus en plus de pression et les relations humaines sont mauvaises. On compte jusqu'à 10 % d'arrêts maladie ! »
Depuis le début de la grève les employés clermontois, ont réussi a obtenir une revalorisation de salaire avec une augmentation de 0,7%, soit 11 euros brut ce qui est bien loin des 50 euros demandés par les grévistes. La direction n’a pas souhaité s’adresser aux médias pour l’instant, affaire à suivre…