Le but ?
- Savoir sur les sous sols sont exploitables afin d’accueillir sur le long terme (pas avant 2020) une centrale électrique géothermique.
Le secteur de la plaine de Limagne est au centre des recherches car comme l’explique Bruno Carton, responsable géotechnique chez Electerre « Le gradient géothermique de la Limagne est plus important que la moyenne […] D’habitude, la température augmente de 3 °C tous les 100 mètres sous terre. Dans la plaine, ce pourrait être 6 °C tous les 100 mètres ». L’eau peut parfois attendre 200 degrés selon la profondeur. C’est pourquoi, le sol est sondé, afin de tirer une cartographie des sols précise pour localiser les points d’eau chaude existants. Quinze communes ont donc été sondées, dont Clermont Ferrand, l’occasion pour les habitants d’avoir vu défiler d’imposant convoi sur leurs routes.
Le sondage, comment ca marche ?
- Un parcours d’environ 5 kilomètres est établi, des camons spéciaux sont utilisé pour marquer un arrêt toutes les 20 mètres afin de sonder le sol.
- On applique ensuite une plaque sur le sol, soit directement en campagne ou dans un bac de sable en ville. Cette dernière va vibrer pendant 12 secondes à différentes fréquences comprises entre 6 et 80 hertz. La plaque est relié au camion par des câbles.
- Les capteurs relié à des antennes analysent les ondes provoquer par les vibrations : c’est en analysant et en les traitant que l’on peut réaliser une photographie précises des sous sols, comme une échographie
Les sondages se terminant cette semaine, il faudra donc exploiter toutes les données récoltées afin de déterminer les endroits propices où forer avec une précision au mètre près. Cependant plusieurs mois seront nécessaires avant d’avoir ces conclusions.