En juillet 2015, il était allé au contact des « runners » mécontents de la fermeture à la circulation de la rue Louis-Blériot. Une décision actée par arrêté municipal, destinée à mettre un terme aux courses de vitesse sauvages sur cette longue ligne droite de la ZI du Brézet.
Presque deux ans plus tard, pourtant, retour au point de départ. Chaque vendredi soir, sur le même site, les moteurs s’emballent sous les yeux de plusieurs centaines de spectateurs. Agacé par ce statu quo à hauts risques, Olivier Bianchi durcit le ton. Et reproche en creux aux services de l’Etat de ne pas jouer leur rôle.
« Le seul moyen serait de poser de gros cailloux sur le bitume pour empêcher le passage des voitures. J’ai demandé à mes services d’étudier cette solution. Si le statu quo – et donc la mise en danger de centaines de personnes – persiste, on le fera. Le radar implanté sur la rue n’a aucun effet dissuasif, on l’a vu. Vous vous rendez compte ? Je vais devoir payer des gars pour amener des rochers dans des camions le soir et venir les enlever le lendemain matin. On est vraiment dans un monde de dingues… Normalement, je le redis, c’est la police nationale qui devrait se charger de faire respecter nos arrêtés. »
