Saint-Just-près-Brioude : Une rave-party sauvage en Haute-Loire

Les gendarmes de Brioude (Haute-Loire) avaient déjà fort à faire, ce week-end, avec la fête de la Saint-Julien. La rave-party sauvage qui s’est tenue dans la nuit de samedi à dimanche à quelques kilomètres de là, à Saint-Just-près-Brioude, a fini d’occuper leur week-end.

Samedi soir, lors d’un contrôle routier justement organisé dans le cadre de la grande fête de la ville, les occupants d’une voiture expliquent aux gendarmes qu’ils se rendent à une rave-party, à Talairat, commune de Saint-Just-près-Brioude, en Haute-Loire. Dans le même temps, un habitant du hameau compose le 17 et se plaint du bruit. En se rendant sur les lieux, le commandant de la compagnie, le capitaine Le Roux trouve une cinquantaine de véhicules aux abords du bois de Costarmand. C’est au Pié Barland que les « teufeurs » s’étaient installés.

Cannabis, cocaïne, LSD et extasy

L’organisateur, un Auvergnat, a refusé d’annuler la manifestation. Une quinzaine de militaires ont alors tenté d’interdire l’accès au site. Les participants arrivaient d’Avignon, de Valence, de Saint-Étienne… Ils se garaient plus loin et rejoignaient la fête à travers champs, ou se mettaient en danger sur la route. Ce qui a conduit les militaires à quitter les lieux, à 2 heures du matin. À ce moment-là, 130 véhicules environ étaient garés aux abords de la fête. La musique, que l’on entendait jusqu’à Brioude s’est arrêtée dimanche, vers midi.

Dans l’après-midi, une vingtaine de gendarmes de la compagnie de Brioude, ainsi qu’une équipe cynophile de Clermont-Ferrand a fouillé des véhicules qui quittaient le site, sur réquisition du parquet du Puy-en-Velay. Ils y ont notamment trouvé du cannabis, de la cocaïne, du LSD et de l’extasy. Deux automobilistes se sont vus retirer leur permis sur le champ pour conduite sous l’empire d’un état alcoolique, deux étaient sous le coup d’une suspension de permis et un autre conduisait sans permis. Une enquête a été ouverte pour organisation d’un rassemblement festif non-déclaré et pour agression sonore.

Source La Montagne