Lundi 2 octobre, pendant 50 minutes, des personnels de la Châtaigneraie se sont rassemblés devant l'entrée de la clinique à Beaumont pour exprimer leur mécontentement. De 7h45 à 8h35, plus de 150 salariés ont cessé le travail, soit environ un tiers des effectifs de l'établissement selon la CGT. Un précédent débrayage avait eu lieu le 25 septembre.
Un rassemblement à l'appel du syndicat qui a déposé un préavis de grève pour les jours suivants, du 3 au 5 octobre.
Ce mouvement de grogne fait suite "à l'échec des négociations annuelles obligatoires de 2017", souligne la CGT, qui affirme dans un communiqué qu'à ce jour, "aucune négociation, aucun dialogue n'a été ouvert par l'employeur".
Les revendications portent sur l'obtention d'une "prime pérenne de 400 euros net par an pour compenser la perte de participation" et "une revalorisation à 350 euros brut du complément rémunération Châtaigneraie".
Ciblée aussi, la gestion du temps de travail. Les grévistes demandent "l'application du code du travail et de la convention collective sur le décompte des congés payés en jours et non en heures" et à ce que l'employeur ne puise dans les "divers compteurs de récupérations (du salarié) sans son accord".
RVA
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Beaumont : mouvement de grève à la clinique de la Châtaigneraie
Plus de 150 salariés de la clinique de la Châtaigneraie à Beaumont ont cessé le travail, ce lundi 2 octobre pendant moins d'une heure. Un débrayage avant un mouvement de grève du 3 au 5 octobre, à l'appel de la CGT. En ligne de mire : les conditions de rémunération et la gestion du temps de travail.
