Clermont-Ferrand : le festival hip-hop Trans'urbaines jusqu'au 4 novembre

Une centaine de danseurs ont participé au battle de breakdance, ce dimanche après-midi, à la Coopérative de mai à Clermont-Ferrand, dans une ambiance survoltée. Les Trans'urbaines continuent jusqu'au 4 novembre.

Connaisseur ou non de la danse urbaine, il fallait être difficile pour ne pas apprécier le show livré par les meilleurs « crew » à la Coopérative de mai de Clermont-Ferrand, ce dimanche après-midi, à l'occasion de la vingtième édition des Trans'urbaines. En duo ou par équipe de cinq, les participants venus de toute la France et même de l'étranger se sont affrontés sur de la musique hip-hop devant une salle comble, rivalisant de techniques pour surprendre le jury. 

Ils n'ont qu'une minute à chaque passage pour convaincre et être le plus « complet possible » afin d'accéder à la finale. « Les trois juges regardent la technique, les figures mais aussi la musicalité et les effets de surprise puisque ça reste de la danse », détaille Glenn Boribegnobeba, l'un des organisateurs des Trans'urbaines. 

Massée autour des concurrents, la foule, entièrement dans le noir, réagit à chaque prouesse technique des danseurs. Ces derniers n'hésitent pas à provoquer gentiment leurs adversaires et les invitent à faire mieux.

L'agglomération clermontoise était représentée par les Private joke, un groupe de breakdance originaire de Riom. Les cinq danseurs, qui ont entre 18 et 30 ans, font deux compétitions par mois et plusieurs heures d'entraînement hebdomadaire. Yoann a vu son sport évolué depuis qu'il a commencé le break, au lycée.

Les jeunes Puydômois, finalement éliminés en quart de finale, sont surtout venus pour partager leur passion. « J'aime ce côté créatif, libre, de la danse urbaine, réagit Thieng. On s'inspire d'autres danses comme le jazz, la capoeira et la gymnastique. »

Ce battle clôt un gros week-end de festivités pour les Trans'urbaines, le festival hip-hop qui fête ses vingt ans cette année. Mais d'autres rendez-vous sont encore programmés jusqu'au 4 novembre à Clermont-Ferrand. 


Source La Montagne