Clermont-Ferrand : le réseau T2C perturbé aujourd'hui suite à une agression de contrôleurs

Le réseau de transport en commun de l'agglomération clermontoise risque d'être fortement perturbé ce jeudi 26 octobre. Les conducteurs de bus et de tram pourraient ne pas prendre le volant dans la matinée suite à l'agression d'un chauffeur, survenue le 24 octobre.

Les bus de la T2C resteront probablement remisés, jeudi 26 octobre. Comme l'indique le site de la T2C, de fortes perturbations sont à prévoir sur le réseau de l'agglomération clermontoise. Les chauffeurs auront en effet la possiblité de faire valoir leur droit de retrait pendant la matinée du jeudi, après un événement violent survenu le 24 octobre au soir.

Ce soir-là, une équipe d'agents de contrôle de la T2C est prise à partie par un individu dans un bus conduit par Bruno Bernard. "Cette personne les a menacés avec un couteau, a proféré des menaces de mort, et puis est partie, raconte le chauffeur. La plupart des collègues présents sont particulièrement choqués : avant de fuir, la personne a levé son t-shirt et s'est scarifié le ventre." Suite à cet épisode, la compagnie a réuni un comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) pour permettre aux chauffeurs de ne pas travailler le jeudi suivant.

Ces phénomènes sont relativement récurrents pour les chauffeurs clermontois. "Ça peut être des problèmes avec les agents de contrôle, mais aussi du caillassage, des insultes pour des minutes de retard, des mecs ivres qui nous injurient," énumère Bruno Bernard, qui se trouve être aussi élu au sein du CHSCT.

Les conducteurs qui ne prennent pas le volant aujourd'hui se rendront à 10h30 à la préfecture du Puy-de-Dôme, à Clermont-Ferrand, pour faire entendre leurs revendications auprès des pouvoirs publics.

Ils souhaitent notamment un déploiement plus conséquent des forces de l'ordre autour des transports en commun. Ils ont de même exprimé le souhait de se voir plus fréquemment assistés de médiateurs dans les bus, afin d'appréhender de potentiels individus violents. "Ce doit être un juste milieu entre prévention et répression," estime Bruno Bernard.

Source Farnce 3