Se faire vacciner par son pharmacien c'est désormais possible. Depuis début octobre, les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Nouvelle Aquitaine sont des régions test pour cette procédure. Par cette inititiative, le ministère de la Santé espère accroître le nombre de vaccination en France, en baisse depuis 2015.
Pour André Hugou, pharmacien à Beaumont dans le Puy-de-Dôme, la vaccination de ses clients lui permettra de diversifier son activité et d'être au plus proche de ses clients. "Le but ce n'est pas de marcher sur les plates-bandes d'autres professions, c'est d'augmenter le nombre de personnes susceptibles de se faire vacciner au niveau national. C'est un enjeu de santé publique!"
Si l'expérimentation passe plutôt bien chez les pharmaciens, elle est mois acceptable pour certains infirmiers libéraux. Ces derniers craignent une confusion envers les professionnels de santé et un manque de suivi du patient vacciné.
"On pense que la barrière cutanée des gens et injecter des vaccins, c'est un rôle propre à l'infirmier et au médical, souligne Philippe Rey, le président de la Fédération nationale des infirmiers dans le Puy-de-Dôme (FNI 63). En une seule journée de formation, le monde pharmacien, qui a plein d'autres compétences à développer, n'a pas grand chose à faire dans cette programmation des soins".
Au total, près de 3 000 pharmacies de la région participent à cette expérimentation. Si le bilan s'avère positif au bout de trois ans de test, l'État pourrait l'étendre au niveau national.
Source France 3
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Puy-de-Dôme : les vaccinations en pharmacie contestées par des infirmiers libéraux
La campagne de vaccination contre la grippe saisonnière est lancée depuis début octobre, et les pharmaciens auvergnats peuvent à présent vacciner eux-mêmes leurs clients. Mais des infirmiers s'inquiètent : ils craignent une confusion entre professionnels de santé et un manque de suivi des patients.