SNCF : risque faible de fermeture de la ligne Aurillac-Clermont

Environ 35 trains circulent chaque jour sur les trois voies de chemin de fer du Cantal, dont 15 pour la ligne Aurillac-Clermont-Ferrand.

Voyant passer moins de 20 trains par jour chacune, les trois lignes du Cantal entrent dans le viseur du rapport Spinetta, qui préconise, à terme, leur fermeture pure et simple. Des trois lignes, Aurillac-Clermont serait la moins exposée à un tel risque.

« J’espère que les trajets seront maintenus », s’inquiète Brigitte, enseignante, qui vient régulièrement voir sa mère à Aurillac. « Le train, c’est tout de même assez pratique », renchérit Martine, 50 ans, qui accompagne sa fille jusque sur le quai pour le train de 10?h?26. « Ma fille prend le TER Aurillac-Clermont deux fois par semaine pour se rendre à Bourg-en-Bresse. »

Véronique et Florian, originaires de Paris, sont venus sur Aurillac pour raison professionnelle. « D’habitude, on prend l’avion. Mais là, le train était moins cher, et on a la possibilité de travailler tranquillement », expliquent-ils.

Parmi les usagers, nombreux sont ceux qui semblent satisfaits du service offert par la ligne. Peu remettent en cause son utilité. En revanche le bât blesse sur les horaires, inadaptés voire non respectés. C’était le cas du TER jeudi soir.

Censé entrer en gare à 19h10, il a affiché plus de 15 minutes de retard à l’arrivée. Vendredi matin, le bus SNCF à destination d’Arvant, dont l’heure de départ est normalement fixée à 7h13, est parti avec 20 minutes de retard, les freins du véhicule ayant gelé dans la nuit.

« Macron veut du bus, déplore Robert, un retraité. On a laissé les lignes dépérir et maintenant on dit que ça ne fonctionne pas. Remarquez, on nous vend du train mais finalement on a déjà du bus », philosophe-t-il en montant dans le bus SNCF.

Source La Montagne