Les représentantes de l'ordre des sages-femmes du Puy-de-Dôme jugent utile de rappeler cela alors que les médecins spécialistes en gynécologie médicale sont de moins en moins nombreux. Les sages femmes assurent le suivi gynécologique et obstétrique de la femme en bonne santé, qu'elle soit enceinte ou non. Les compétences s'étendent de la contraception à la surveillance post-ménopause. Un champ d'intervention très largement élargi depuis dix ans.
Avant 2009, la gynécologie faisait partie de leur formation mais elle ne faisait pas partie de leur pratique quotidienne. Les nouvelles diplômées ont une formation plus complète à ce sujet. Et, depuis 2016, elles peuvent aussi pratiquer l'IVG médicamenteuse. Dès qu'elles détectent quelque chose d'anormal telle une pathologie, les sages femmes s'en remettent alors au médecin. Néanmoins, elles se doivent d'être compétentes pour détecter et assurer le suivi des pathologies de la conception jusqu'à la fin du premier mois du bébé.
Ces deux sages femmes insistent sur la méconnaissance de leur métier. Dans le Puy -de-Dôme, elles sont plus de 300 dont une soixantaine en libéral. Elles comptent bien faire entendre leur voix, acquérir une certaine autonomie vis-à-vis des médecins et parvenir à se doter d'une visibilité plus importante.
Source La Montagne
