Coup dur pour le géant pharmaceutique suédo-britannique AstraZeneca: depuis quelques semaines, ce sont une douzaine de pays qui ont décidé de prendre des mesures de précaution en choisissant de suspendre le vaccin d’AstraZeneca, suite aux différents effets secondaires signalés. Ce dernier devait représenter pas moins de un quart des vaccins livrés en France d’ici la fin de juin 2021. Il est utilisé par les généralistes et les pharmaciens mais également dans les centres de vaccinations destinés aux soignants. Se retrouver privé de ce vaccin alors que l’épidémie gagne du terrain dans certaines régions est compliqué à gérer pour le personnel soignant.
A ce jour, ce sont environ 1,4 millions de personnes qui ont déjà reçu une injection d’AstraZeneca, et selon l'Agence française de sécurité du médicament, seule une personne sur 160 000 présente des troubles de la coagulation, et aucun décès n’est survenu.
De son côté, l’OMS va réunir ce mardi 16 mars un groupe d'experts de la vaccination afin d’étudier plus en profondeur la sécurité de ce vaccin, même si l’organisation estime qu’il n’y a aucune raison de ne pas utiliser le vaccin. L’AEM tiendra tout de même une « réunion extraordinaire » ce jeudi, mais affirme que les avantages du vaccin l’emporteront toujours sur les risques.
Le président français Emmanuel Macron a également annoncé que de nouvelles mesures devraient être adoptées dans les prochains jours pour faire face à l’évolution de l’épidémie. Il a ajouté que ces restrictions seraient prises "de manière adaptée et proportionnée" puisque l’épidémie continue de s’emballer dans certaines régions. Un confinement de l’île de France est notamment en discussion et une décision devrait être prise dans quelques jours.
