De la solitude, des pensées suicidaires, du décrochage scolaire, des appréhensions pour leur avenir... C'est ce qu'on retiendra principalement du quotidien des étudiants durant ces un an et demi de cours à distance, à cause de la crise sanitaire. Une situation qui s'est améliorée depuis la rentrée de cette année, avec la reprise des cours en présentiel. C'est donc un nouveau souffle pour tous ces étudiants, qui ont souffert de cet isolement prolongé. Malgré un sentiment de "renaissance" pour beaucoup, certains en subissent encore les conséquences, psychologiquement mais aussi économiquement. La précarité dans le milieu étudiant s'est installée voire accentuée depuis la crise. Un constat dramatique que déplore la Fédération des Etudiants d'Auvergne (FedEA). Veronica Olteanu, en est la présidente, elle nous explique comment est néée l'AGORAé dans la région. Une épicerie solidaire, qui fête d'ailleurs ses 10 ans d'existence à l'échelle nationale. Elle nous détaille aussi les nombreuses actions et projets que continue à mener la FedEA pour soutenir au mieux les étudiants dans le besoin.
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FedEA - "La crise sanitaire a plongé certains étudiants dans une précarité monstrueuse !"
Veronica Olteanu, présidente de la FedEA
Pendant un peu plus d'un an, les étudiants ont été contraints de rester chez eux pour suivre leurs cours, générant beaucoup d'isolement et de décrochage scolaire... Mais la crise sanitaire a aussi accentué le degré de précarité au sein des étudiants. Un triste constat que fait quotidiennement la Fédération des Etudiants d'Auvergne (FedEA).