Dans notre studio radio, on accueille ce mois-ci Dominique Charmeil, la directrice générale de l'association clermontoise, CeCler. Cette association a ouvert un centre de premier accueil pour les réfugiés de guerre, venant d'Ukraine, depuis le 14 mars dernier. De nombreuses personnes en situation d'urgence sont venues les premières semaines, des étudiants comme des familles, pour obtenir cette aide transitoire que permet ce centre: "nous apportons les aides de premières nécessités et nous accompagnons ensuite les personnes dans leurs démarches administratives, il existe aussi un suivi médical."
Depuis l'ouverture du centre, CeCler a pu accompagner un peu plus de 250 personnes à leur arrivée en Auvergne. Ces réfugiés ukrainiens "ont littéralement basculé dans l'horreur de la guerre", ils espèrent retrouver du travail dans la région et surtout retourner dès que possible dans leur pays d'origine, qui leur tient à coeur, mais dans quelles conditions et dans combien de temps ? C'est l'état d'esprit général des réfugiés que Dominique a pu rencontrer.
Selon elle, "peu importe le nombre de personnes qui sont accueillies, peu importe d'où ils viennent, l'essentiel c'est de voir des communes ouvrir leurs portes pour accueillir ces réfugiés de guerre", permettant ainsi peut-être d'éveiller les consciences collectives sur la notion de guerre, qui peut frapper n'importe quelle nation du jour au lendemain.
Des missions d'urgence, l'associaiton CeCler en a déjà connu, avec l'accueil en août 2021, d'une cinquantaine d'Afghans, suite au retour au pouvoir des Talibans.
Plus d'informations sur le site de l'associaiton CeCler.
