Après la crise du Covid, qui avait déjà affaibli un bon nombre d'étudiants, la rentrée universitaire 2022 est marquée cette fois par une forte inflation. Le coût de la vie devient parfois difficile à gérer pour certains : "le loyer et les dépenses alimentaires représentent près de 70% du budget d'un étudiant", nous explique Veronica Olteanu. Un constat alarmant, qui accentue encore le taux de précarité chez les étudiants.
En plus de l'inflation, s'ajoute cette année, l'augmentation du coût de la rentrée. "Une hausse de 4,01% en Auvergne, ça ne peut pas être dû qu'à l'inflation. Elle a bon dos depuis bien longtemps", s'indigne Veronica.
Heureusement la Fédération des Etudiants d'Auvergne continue leur engagement quotidien auprès des étudiants dans le besoin. "On attend encore beaucoup, on espère que la réforme des bourses passera pour qu'elles soient accessibles à un plus grand nombre d'étudiants. Je sais que c'est compliqué de tout nous donner en même temps, on a déjà réussi à obtenir le gel des loyers avec le Crous à Clermont, c'est une très bonne chose".
D'ici 2023, la FedEA espère pouvoir inaugurer un tiers-lieu étudiant pour dynamiser le volet culturel et permettre à certains étudiants artistes de se promouvoir. Quant à l'AGORAé, l'épicerie solidaire, elle devrait proposer des ateliers pour développer et favoriser le lien social !
Plus d'informations sur le site de la Fédération des Etudiants d'Auvergne et sur leurs réseaux sociaux.