Pierre Thirion-Vallet a fait de la musique le point commun de toutes ses activités. Avant d'arriver au poste de directeur artistique de Clermont Auvergne Opéra, le fin connaisseur de l'édifice clermontois depuis son enfance a d'abord été sur scène. Chanteur lyrique reconnu baryton-basse, il a aussi été le metteur en scène de plusieurs opéras et a toujours aimé écrire, monter des spectacles sans pour autant être sur le devant de la scène. Place à la musique, rien qu'à la musique.
Pierre Thirion-Vallet a touché du doigt, et des cordes vocales, les oeuvres musicales les plus célèbres. Il a chanté dans la peau d'Antonio dans les Noces de Figaro de Mozart, et a mis en scène des opéras reconnus comme la Traviata, Madame Butterfly ou le Barbier de Séville. Mais toujours avec le souci du détail, et surtout l'envie de rendre hommage à l'oeuvre classique, imprégnée de l'époque moderne.
Pour lui, l'opéra et plus globalement la culture, c'est toute sa vie . "Sans opéra, sans musée, sans livres, sans rien, nous ne sommes finalement que des machines, et la vie serait vraiment très triste", nous déclare-t-il, quand on lui demande à quoi sert aujourd'hui un opéra. Il est le lieu des surprises, du grandiose aussi. Et même si les prix peuvent parfois paraître élevés, l'opéra n'a rien d'élitiste. "Ca ne coûte pas plus cher qu'une place au Zenith pour aller voir un artiste pop".
Dans notre podcast du jour, nous apprenons, grâce à Pierre Thirion-Vallet, nous apprenons à aimer l'opéra, à le découvrir, à le voir sous un oeuil nouveau. C'est ça, d'échager avec un passionné de toujours.
