Quel château en Auvergne peut se vanter d'avoir sa propre chapelle, son étang d'un demi-hectare, un sentier qui nous fait marcher près du Bénitier du Diable ou même une école d'ébénisterie ? Quelle batisse peut se targuer de mélanger les styles et les époques sans fard, ni complexe, de faire croiser les regards des portraits de Marie-Antoinette et du cardinal de Richelieu, ou encore d'abriter l'un des pianos les plus rares de France, tiré seulement à quelques exemplaires ? Enfin, tout simplement, quel endroit a tout simplement reçu le titre de Monument National d'Auvergne ?
Il n'y en a donc pas deux comme lui dans la région et c'est ce qui fait toute sa singularité. Le château d'Aulteribe, également surnommé le château "de la Belle au Bois Dormant", en raison de la végétation foisonnante qui l'entoure, a traversé près de 800 ans d'histoire pour aujourd'hui proposer des collections complètement étonnantes et excentriques. C'est grâce au marquis Henry de Pierre que cet héritage a été préservé. Cet homme d'affaires, qui a multiplié les activités professionnelles et les placements financiers, a vécu dans ce château lors de la première moitié du XXe siècle. C'est là qu'il a aimé passionnément Antonia de Smet de Naeyer, membre de la famille royale belge, devenue sa femme après un début d'idylle digne des romans.
Dans ce podcast, nous revenons longuement sur le passé de ce château aux multiples vies, dûes aux familles auvergnates de renom qui ont vécu entre ces murs. Mais aussi sur ce couple de Pierre, décidément pas comme les autres, et "en avance sur leur temps", comme nous l'explique Sophie Grolet, chargée de communication des Monuments Nationaux d'Auvergne, qui joue les guides à notre micro...
