Longtemps moqué, dépeint comme une simple pratique d'adolescent, le jeu vidéo s'est aujourd'hui imposé comme un élément majeur de la pop culture, et même de la culture française. De gros studios de production et des jeux phare se sont développés, tandis que le gaming est devenu rapidement viral grâce aux streamers qui essaiment sur la plate-forme Twitch. Dans le même temps, est né une autre tendance, bien partie pour durer : le e-sport. A travers des événements comme le Blast Major ou la Paris Games Week à Paris, le e-sport a pris une dimension incontournable en France, notamment grâce à la création d'équipes professionnelles comme la Team Vitality ou la Karmine Corp.
Mais en Auvergne, tout reste encore à faire. C'est clairement l'ambition non dissimulée de l'UCA Gaming Festival. Thomas Munoz, qui organise l'événementen lien avec l'Université Clermont Auvergne et les Bureaux des Etudiants, affiche la couleur : faire de Clermont une terre de e-sport. Et quoi de mieux que de développer la pratique en s'adressant directant à l'une de ses cibles principales, à savoir les étudiants ?
Pour l'occasion, l'UCA Gaming Festival prévoit sept compétitions simultanées au stadium Jean-Pellez à Aubière, ce samedi 11 novembre. 400 joueurs vont pouvoir s'affronter sur Valorant, Mario Kart, Super Smash Bros Ultimate, Rocket League, League of Legends, Trackmania et Clash Royale. Des jeux aux styles différents, complètement prisés des joueurs actuellement. Mais entre jouer seul dans son salon ou devant 2000 personnes en furie, il y aura sûrement une différence. Le nombre de spectateurs sera même beaucoup plus important, puisque le festival sera retransmis en simultané sur Twitch, sur une chaîne animée par les étudiants eux-mêmes.
Les visiteurs peuvent encore prendre leur ticket en ligne pour assister à la première édition d'un festival, qui veut devenir le fer de lance du gaming en Auvergne. En tout cas, Thomas Munoz, que vous retrouvez en format long à notre micro, y croit dur comme fer...