"La pierre grise noire s'est laissé domestiquer, à la mode de France, mais la grotte n'est pas loin. La lumière bute contre cet éboulis". C'est par ces mots que Simon Berger décrit la cathédrale de Clermont-Ferrand dans les premières lignes. Celle-là même qu'il a vu chaque matin et chaque soir en sortant de la maison de ses parents.
Pour son troisième livre, "Les Volcaniques", édité aux éditions Desclée de Brouwer et à paraître le 10 janvier prochain, l'auteur de 27 ans emmène ses lecteurs dans un voyage lyrique à travers l'Auvergne. 127 pages de nostalgie à travers la région de son enfance parfois avec mélancolie, mystère et une pointe d'ironie. Mais Simon Berger ne s'arrête pas à la ville noir. Il parcourt aussi d'autres lieux plus ou moins connus à la rencontre de personnages plus ou moins connus. La maison de Blaise Pascal, le Puy de Dôme ou encore les modes de vie des Brayauds ou des Cantalous.
Celui qui a grandi rue Fontgiève se lance avec nostalgie à la recherche de traces de personnages du passé. Comme "une volonté de ressusciter une présence, en s'intéressant à des vivants, connue ou non, qu'on aimerait avoir en face". Mais pas de chauvinisme ici car cela impliquerait de mettre la région Auvergne au-dessus des autres. Simon Berger veut surtout rendre un hommage aux terres auvergnates qui l'ont vu grandir. Qu'il a vu se changer à travers les années.
"Les Volcaniques", édité aux éditions Desclée de Brouwer est à paraître le 10 janvier prochain.
