Entre ciel et eau, entre hauteur et rive, ce sont de ces mots que le château d'Aulteribe semble tirer son nom, et même aussi une partie de son histoire. Nichée derrière une large végétation dans les tournants de Sermentizon, dans le Puy-de-Dôme, la batisse a pourtant vu passer des siècles d'histoire. Répertorié à parti de la seconde moitié du XIIIe siècle, le chateau aura d'abord été la propriété de la famille Cholet, si bien qu'Odinet Cholet et son descendant Pierre Cholet seront tour à tour surnommés "damoiseau d'Aulteribe" et "seigneur d'Aulteribe".
Mais celui qui aura beaucoup oeuvré pour la préservation du lieu est le marquis Henry de Pierre. Arrière-petit-fils du compositeur clermontois George Onslow, aussi appelé à l'époque "le Beethoven français" et qui aura également vécu une partie de sa vie à Aulteribe, Henry de Pierre n'a jamais eu d'enfant. Le drame de sa vie qui explique notamment pourquoi il a légué le château et ses collections à la Caisse Nationale des monuments historiques et des sites, ancêtre du Centre des Monuments Nationaux. En revanche, il aura été un amoureux de sa femme, la marquise de Pierre, issue de la famille royale belge.
Ce château, aujourd'hui ouvert à la visite, raconte à la fois ces histoires d'amour, de collections et d'art qui se croisent dans les nombreuses chambres et salles avec des looks et couleurs toutes complètement différentes. Dans ce lieu, qui abrite également une école d'ébénisterie, là aussi sur volonté du marquis de Pierre, de nombreuses animations sont à tester tout au long de l'année. La plus insolite, le chateau pieds nus qui se visistera (sans vos chaussures ! ) les 11,13, 18, 20, 25 et 27 juillet 2023 à 18h. En attendant, venez découvrir ce château pas comme les autres avec Sophie Grolet, chargée de communication pour les Monuments nationaux d'Auvergne...
