Les habitués du festival des Cultures du Monde de Gannat ne sont plus étonnés de voir des danses, des chants, des rituels, des savoir-faire venus de la planète entière et pourtant, tout ce patrimoine vivant est menacé. Le patrimoine culturel immatériel, comme il est ainsi déterminé par l'Unesco, fait aujourd'hui l'objet de nombreuses réflexions pour sa sauvegarde. De fait, l'association Cultures du Monde a décidé de lancer un grand programme PCI Qu'es Aquo depuis novembre 2021. Justement, ce programme, kesako ?
Souhaitant développer le PCI pour tous dans un souci de préservation, ce catalogue d'actions veut jouer la carte de la vulgarisation et de la découverte. A travers des vidéos, des interventions, et pourquoi pas même un jeu, l'association s'attèle à faire connaître les différents arts et traditions qui se cachent derrière ce terme de patrimoine culturel immatériel. Rien qu'en France, ce sont des centaines de pratiques et de coutumes qui sont rencesées.
C'est en 2003 que l'Unesco adopte la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, en proposant cinq grands domaines :
- les traditions et expression orales
- les arts du spectacle
- les pratiques sociales, rituels et événements festifs
- les connaissances de la nature et de l'uinvers
- les savoir-faire artisanaux
Pour l'élaboration de cette convention, le fondateur du festival de Gannat Jean Roche travaillait déjà étroitement avec l'Unesco depuis de nombreuses années. Depuis, les choses évoluent. En 2020, 1 million d'euros d'aides ont été alloués par le ministère de la Culture, qui vient récemment de consulter à nouveau les différents acteurs du PCI en France, pour militer justement pour sa sauvegarde.
Pour nous en parler, Rafael Villamizar, chef de projet à l'association Cultures du Monde, revient en détail sur le PCI :