Créé en 2002 et ouvert au public en 2007, l'Electrodrôme a nécessité plus de 1000 heures de travail pour tout mettre en place. La collection est riche de près de 2500 objets, allant de 1776 jusqu'aux années 2000.
Des artefacts soigneusement acquis, certains provenant de collections privées des membres de l'association, d'autres offerts en don par des connaisseurs de ce conservatoire, venant de toute la France, parfois même de l'étranger.
Les deux expériences de 1939 et 1952
Le fil conducteur de cette exposition est : L'histoire de l'électrification rurale française. Celle-ci s'appuie sur les deux expériences menées à Magnet : " Un village choisi non pas car Magnet-Magnétique » comme s’amuse à raconter André Roux, « mais pour son caractère représentatif ».
Avec un peu plus de 650 habitants en 1939, Magnet offrait le terrain idéal pour des conclusions fiables notamment grâce à une répartition rare entre paysans, ouvriers, et professions libérales au sein de sa population.
Les deux expériences, menée en 1939 par la Compagnie Hydro-électrique d'Auvergne et en 1952 par EDF, ont marqué un tournant dans l'électrification rurale. Transformant le mode de vie dans les campagnes, en passant de l'ère de la manivelle à l’ère moteur. Une vraie révolution.
Rééquilibrer le fossé qu’il y avait entre le rural et l’urbain
Le fonctionnement des deux expériences consistait à prêter du matériel électrique à la population, en particulier des objets destinés aux fermes pour fournir une assistance.
Les habitants utilisaient ces objets et en fonction de ce qui était conservé (près de 80 % ont été préservés), cela dictait le type d'objet à fabriquer.
Ces données ont ensuite permis d'établir une courbe de consommation probable dans les milieux ruraux. André affirme : « À ce moment, on savait que l’électricité allée s’imposer dans le milieu rural et rééquilibrer le fossé qu’il y avait entre le rural et l’urbain. »