Depuis un quart de siècle, le Moulin Bleu, lieu emblématique de la région est devenu le rendez-vous des amateurs de dîners-spectacles. Pourtant, son passé révèle une trajectoire singulière, loin du cabaret music hall qu'il est aujourd'hui.
Initialement un modeste café de la gare, il s'est ensuite transformé en dancing avant de connaître une période en tant qu'hôtel. De 1925 à 1970, cet établissement a accueilli les plus grands orchestres, entraînant les habitants de la région dans des danses effrénées, à l'image du célèbre Moulin Rouge parisien.
Patrick Garachon, inspiré par ce célèbre cabaret parisien, décide de nommer son établissement presque de la même manière, afin de montrer aux habitants locaux qu'ils proposent les mêmes activités. Ainsi, en 1998, le Moulin Bleu voit le jour en Auvergne, pour devenir le premier cabaret music-hall de la région.
Réinventer les pêchers de manières positive
En 2020, l'ancien propriétaire vend son cabaret après 21 ans de spectacle. Sandy Benoist, danseuse au Moulin Bleu, accompagnée de deux associés, décide de se lancer dans l'aventure en reprenant la direction de l'établissement. Du jeudi midi au vendredi midi, ainsi que le samedi soir et le dimanche midi, la troupe de 8 artistes se produit pour interpréter le tout nouveau spectacle de Sandy, "Les 7 péchés cabarets"
Inspirés des 7 péchés capitaux, elle a choisi de ne pas les considérer comme des transgressions mais plutôt comme des facettes fascinantes de notre humanité : "Pourquoi taperait-on sur les doigts de quelqu'un qui est paresseux alors que ce n'est pas justement une facon de prendre soin de soi ?" explique-t'elle.